Mise à jour de l’article que nous avions publié l’année passée et qui reste une réalité quotidienne, sans grande avancée majeure.
Du côté de Datameal-Winrest, nous avons (…)
Mise à jour de l’article que nous avions publié l’année passée et qui reste une réalité quotidienne, sans grande avancée majeure.
Du côté de Datameal-Winrest, nous avons construit les bases d’un projet dédié à la démocratisation des solutions de restauration en EHPAD pour justement faire profiter tous ces établissements de notre savoir-faire et ainsi apporter notre part du colibri à la lutte contre la dénutrition. Et ce projet a été pré-selectionné lors de l’appel à projets Silver Surfer !
https://www.datameal.fr/actualites/winrestup-preselectionne-dans-le-cadre-de-lappel-a-projets-dedie-a-la-silver-economie/
La population européenne connaît un vieillissement progressif depuis plusieurs décennies. L’espérance de vie augmente, notamment grâce aux progrès de la médecine et à l’amélioration des conditions de vie. Les estimations prévoient un accroissement continu de cette population dans le futur. Un bouleversement de taille attend donc la société française, qui doit prendre conscience des enjeux qui l’attendent, dont ceux induits par la dépendance et le placement de nos aînés au sein d’établissements spécialisés.
L’alimentation des personnes âgées placées dans des institutions nécessite d’être étudiée et suivie, et encore plus dans les années à venir. En termes de santé, 15 à 38 % des résidents en institution sont dénutris, alors qu’à domicile la dénutrition ne concerne que 4 à 10 % des séniors (1).
Pour rappel, la dénutrition consiste en un déséquilibre des apports nutritionnels par rapport aux besoins. Elle est caractérisée par une perte de poids supérieure à 5 % du poids total de l’individu en un mois, ou 10 % en moins de 6 mois(2).
Les principaux facteurs de risques pouvant amener l’individu à la dénutrition sont les suivants :
Selon la Haute Autorité de Santé, une dénutrition se diagnostique, au-delà de la perte de poids, par la présence d’un ou de plusieurs des éléments suivants :
La dénutrition peut conduire à une diminution de la masse maigre, et notamment de la masse musculaire. Ces pertes engendrent de nombreuses conséquences, telles qu’une diminution de la capacité de déplacement, l’apparition plus fréquente de chutes et de maladies infectieuses (2) sources de :
La dénutrition protéino-énergétique est une pathologie fréquente chez les personnes âgées, même si elle se retrouve chez d’autres catégories d’individus fragilisés sujets à des pathologies lourdes comme le SIDA, le cancer ainsi que des pathologies neurologiques ou psychiatriques. Elle touche particulièrement les personnes âgées ne préparant pas elles-mêmes leurs repas et donc soumises à une dépendance culinaire, comme c’est le cas en EPHAD. En termes de santé, 15 à 38 % des résidents en institution sont dénutris, alors qu’à domicile elle ne concerne que 4 à 10 % des séniors (3). Ces pathologies peuvent aboutir à une malnutrition (4), qui représente un réel problème de santé publique.
C’est un cercle vicieux qu’il est à ce jour indispensable de rompre pour la qualité de vie de nos aînés. La semaine de la dénutrition nous a prouvé que le monde de la santé s’est emparé du sujet depuis quelques années déjà avec
Des avancées majeures mais pas encore suffisantes. Des initiatives locales prometteuses ont le jour ; elles mériteraient d’être expérimentées et partagées plus largement. L’une des clés de leur réussite : le suivi diététique pour une bonne adéquation de l’offre alimentaire à la personne en tant qu’individu. Car la personne âgée placée en institution doit bénéficier d’un suivi et d’un encadrement particulier. Repenser votre offre de restauration devient dès lors un enjeu majeur pour lutter contre la dénutrition en EHPAD.
La digitalisation de la prise en charge alimentaire et nutritionnelle en est un facteur facilitateur et apporte des avancées significatives en matière de partage et de suivi des paramètres de santé des patients.
À quand une plus large expérimentation / démocratisation de ces solutions et comment peuvent-elles apporter concrètement une aide précieuse aux diététicien(ne)s au sein d’établissements spécialisés ?
C’est ce que nous vous proposerons de découvrir au cours des prochaines semaines, sur ce blog plus précisément.
(1) Direction des études. 2015. Alimentation en EHPAD. Une politique de prévention s’impose ! UFC-Que Choisir
(2) Santé publique France. 2019. Guide nutrition à partir de 55 ans. Programme national nutrition-santé (PNNS)
(3) Fiche nutrition, la dénutrition. [en ligne]. Disponible sur www.saveursetvie.fr
(4) FERRY, Monique. 2012. Nutrition, vieillissement et santé. Gérontologie et société
Mise à jour de l’article que nous avions publié l’année passée et qui reste une réalité quotidienne, sans grande avancée majeure.
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